Vue de CANDAS

Vue de CANDAS
vue depuis la rive gauche du Tarn

Journée" coupe de bois de chauffe"



Journée coupe de bois de chauffe pour les fours à pain 

Samedi 16 février 


Lors de la dernière réunion de l'AJC, le 16 février a été choisi pour la coupe du bois de chauffe pour le(s) repas gaulois et la soirée "four à pain" (cf : )

Samedi 16 février au petit matin, une vingtaine de volontaires (un record!) se dirigent vers le lieu de la coupe traversant un épais brouillard matinal pour atteindre les confins de la commune sur le Causse ensoleillé à proximité du lieu-dit Montgisty. (2°56'29'' E, 44°06'00'' N)

Il s'agissait de dégager le chemin communal désaffecté dans ces parages puisque un chemin plus aisé courrait sur le causse traversant un terrain privé que le propriétaire avait clôturé. 
Les volontaires se sont donc employés à tronçonner, élaguer, découper les chênes, les buis et les quelques pins qui encombraient l'ancien tracé du chemin. 

Curieuse impression que de devoir s'acharner sur les seuls végétaux qui ont réussi à pousser sur ce causse désertique entre un sentier pédestre et une piste que les véhicules empruntent depuis des décennies!

Les branches et les troncs des chênes sont stockés en tas le long du (futur) chemin puis chargés sur les remorques de Dédou et Christian qui feront plusieurs rotations pour descendre ce bois de chauffe à proximité du village. Trois chemins ont été utilisés pour ces rotations :  le grand tour par Castelmus et la route de la vallée de la Muse, la descente directe par le chemin dit de Candas à Séverac et aussi celui plus périlleux par la combe de l'Oise.

A midi, après une matinée très chargée, tout le monde se retrouve pour un apéritif et un repas de tripoux et poulets avant de remonter un peu moins gaillard sur le causse et finir à la nuit de décharger les derniers remorques. Ouf! 
Le travail n'est pas totalement terminé et les plus courageux se donnent rendez-vous pour le dimanche 17 au matin  !
En deux heures et un débat houleux avec un voisin retors de l'ex et futur chemin communal du causse,  les volontaires achevaient le travail!
Au moins 25 stères de bois de chauffe pour les prochaines soirées four à pain !

Bravo à tous 

Et voilà des photos :







Et voilà une vision plus poétique de la même journée : 

(merci Cécile ...)

Nous sommes en l'an 2013 après J-C. et toute la Gaule est sous l'emprise d'une
crise économique, sociale, culturelle et politique.
Toute ? Non !
Car il existe une bourgade peuplée d'irréductibles Aveyronnais, située dans le fin
fond du sud du pays où les habitants ont dit “stop” à la sinistrose ambiante…
Ce village perdu dans les Causses, au bout de nulle part, n'est pas un village
comme les autres. Il défie le temps et résiste à tout, grâce à cette potion magique
ancestrale, protégée jalousement. Un druide entretient ce chaudron mystérieux
qui procure momentanément des pouvoirs hors du commun à celui qui en boit.
C'est souvent l'occasion de fêtes et de ripailles par tous les autochtones ainsi que
les habitants des contrées voisines.
Samedi 16 février, un week-end ordinaire… que nenni !
Par dizaines sont allés par la montagne, par cent sont revenus à la tombée du
jour.
Ce matin, à l’heure où blanchit la campagne, le breuvage euphorique de la potion
magique bue à grande lampée, les yeux fixés sur leurs pensées, le dos courbé
bravant le froid mordant, ces conquérants du feu au teint livide tels les cavaliers
de l’apocalypse, montés sur leurs grands destriers moto-cross, Land-rover, jeep,
4x4, buggy cross, quad, sont partis, chevauchant la montagne caussenarde…
jurant qu'ils ne reviendraient qu'après avoir acquitté leur mission pour laquelle ils
avaient été convoqués.
Par dizaines sont allés par la montagne, par cent sont revenus à la tombée du
jour.
Ces valeureux guerriers sont allés par monts et par vaux, armés jusqu'aux dents,
de scies, de lames, de pioches, de machettes, d'élagueuses, de tronçonneuses
vertes et pales, la rage au corps.
Ils sont rentrés fourbus et fiers d'avoir lutté toute la journée contre ces êtres
démentiels venus de l'enfer sans jamais baisser l'arme de guerre qui les agitait.
Par dizaines sont allés par la montagne, par cent sont revenus à la tombée du
jour.
Leur mission était accomplie.
Quelque 40 stères de bois de chauffe pour égayer les soirées festives du village,
lors des rencontres four à pain et autres feux de joie et de liesse du village.
Ô braves et ardents chevaliers du dimanche matin qui sont venus achever le
travail de la veille.
Par dizaine sont allés par la montagne, par cent sont revenus à la tombée du jour.
À quand une action d'une telle envergure et spécialement féminine ? et qui aura
pour vocation de la conduire ?
Le druide peut-être…
C.F


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